Le 9 mai 2009, je m'en souviens presque minute par minute. Même la veille au soir : déjà l'excitation, le sommeil difficile à trouver, voulant que la nuit passe le plus vite possible.

Le matin, acheter L'Equipe le plus vite possible. Avec cette surprise : la Une du journal en breton ! Prendre la route pour Guingamp. A la radio, RTL fait intervenir des personnalités bretonnes. Je me souviens encore du témoignage d'Yvan Le Bolloc'h, presque mot pour mot : "Ce soir, bien sûr que je serai au Stade de France, et à fond pour Guingamp ! Moi, dans les tournois, j'ai toujours été pour les petits. L'équipe qui ne vient qu'avec dix joueurs ou avec des baskets parce-qu'ils n'ont pas pu se payer des crampons".

Arriver à Guingamp, trouver une place pas trop loin de la gare. Et là, se rendre compte que le parvis est déjà noir de monde. Retrouver les copains. Attendre le signal pour accéder aux quais. Présenter son billet, monter dans le train. A partir de ce moment, se laisser porter par le mouvement, l'ambiance. Et savourer.

mon plus beau souvenir du sdf, le we are the champions c'était magique
pour la première je l'entendais pour mon équipe de coeur

Tiens, maintenant que j'y pense, cette saison-là fut la seule où je n'ai pas vu le moindre match de championnat. Cette finale était la seule fois de la saison où je voyais Guingamp de mes propres yeux !

_________________
Kalon #122
Besoin de cours d'anglais ? Contactez-moi en MP !

Moi elle avait 28 ans blonde et une poitrine genereuse ....mais je m égare !!!!!

Au soir de la seconde demi-finale, la finale dont j'avais rêvé (Lorsque nous sommes en L2, je suis la L1 à travers les résultats du SRFC) se dessinait.
Au coup de sifflet final, je prends mon téléphone, et envoie à mon frère, mon meilleur ami et son petit frère "le stade de France est à nous".
On se renseigne et s'organise pour acheter des places... en ligne. J'habite Nantes, tout comme mes deux potes, mon frère habite Laval. Nous sommes alors contraint d'attendre la vente général des billets en ligne. A l'heure H, mon frère (je travaillais) est au taquet sur son ordi... aucune connexion n'est possible... A 14h, je suis maintenant certain que nous n'irons pas au stade de France. J'ai les larmes aux yeux pour la première fois.
La seconde sera bien sûr le 9 au soir, lorsque l'arbitre siffle les 3 coups de sifflets libérateurs.

L'une des deux seules éclaircies (avec les résultats de l'ECN de médecine de ma future femme) d'une année 2009 très compliquée pour moi.
Je serai dans de meilleures conditions le 3 mai, au stade de France ou pas. Nous serons à 4 semaines de mon mariage.

Avec mon fils de 10 ans à l'époque.Je lui avais fait croire que je n'avais pas eu de billets pour le match mais vu que l'on réside pas très loin du stade, on en profiterait pour allez sur le parvis le voir sur un écran géant.
Sur le parvis superbe ambiance mais pas d'écran je lui ais dit qu'on aller demander à une personne à l'entrée du stade et la comme par magie les billets sont sortis de ma poche.
Je revois encore les yeux de mon fils briller en rentrant dans le stade Gwen Ha Du au vent et son explosion de joie au coup de sifflet final.

Ben > tu as le droit de raconter la 1/2 finale à Toulouse aussi !

Pour la demi-finale à Toulouse, je peux écrire un bouquin. C'est marrant, à chaque fois on se dit la même chose : c'est comme si le souvenir à Toulouse était plus fort qu'au Stade de France quinze jours plus tard.

Ah mais tout à fait, c'est drôle, mais j'ai eu beaucoup plus d'émotions à Toulouse qu'au Stade de France. Je peux l'expliquer de cette façon : la finale arrive trop vite ! 2 semaines après, pas le temps de savourer l'exploit et de redescendre sur terre, qu'il faut déjà se démerder pour chopper les billets pour la finale...

J''étais en vacances pour la demi-finale. J'avais su le résultat dans un cyber à Jérusalem.
Le 8, un tour à Bruxelles où je rencontre Marabout.
Pour la finale, j'étais arrivé au SDF en RER avec des supporteurs rennais.
Souvenir inoubliable de la victoire et retour en RER jusqu'à la gare de Ste Geneviève des Bois. Je suis sorti de la gare en même temps qu'un autre supporteur guingampais. J'allume la radio pour entendre Guingamp remporte la coupe de France.