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TOULOUSE-GUINGAMP, DES CHIFFRES ET DES CLES
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Guingamp a récolté 5 points lors de ses trois derniers matchs. Les nuls à Marseille (0-0) et contre Nantes (2-2) ont été suivis de ce fameux succès sur Bastia (1-0). L'équipe n'avait plus gagné en championnat depuis le 21 novembre (contre Toulouse) : les bienfaits de la victoire ont donc rejailli sur le groupe toute cette semaine. « On a gagné sur le fil, au bout du bout, mais en ayant fait un match cohérent, redit Jocelyn Gourvennec. Il y a eu une polémique (sur le penalty de la victoire) mais, d'une manière générale, on a mérité de l'emporter. Quand on fait beaucoup d'efforts et que ça finit par tourner, c'est toujours valorisant pour un groupe. »
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À l'extérieur, les matchs références ne sont pas pléthore (En Avant n'y a arraché que 8 points en 11 matchs). Jocelyn Gourvennec retient surtout celui que ses joueurs ont remporté à Nice, le 19 septembre. « On avait fait un très bon match, il date un peu, mais dans l'animation et dans notre capacité à ressortir les ballons, c'était intéressant. Contre Marseille, aussi, on l'avait bien fait même si on avait mal fini. » À Toulouse, contre une équipe qui devra prendre le jeu à son compte, l'entraîneur le sait : « Si on arrive à être plus précis sur l'avant-dernière ou la dernière passe, on se créera des occasions. »
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C'est le nombre de centres délivrés par les Guingampais face à Bastia. Un record cette saison, juste devant les 40 contre Rennes (0-2). Le paradoxe veut pourtant que Guingamp ne se crée pas une foule d'occasions. « Même s'il y a des imperfections, même si on n'est pas toujours très précis, c'est une spécificité qui a fait notre force », estime Jocelyn Gourvennec. De manière générale, le coach y voit un « moyen de mettre l'adversaire sous pression, de le fragiliser de manière répétée. Lorsque vous centrez beaucoup, l'équipe adverse n'est jamais à l'abri d'une erreur, d'un ballon dévié ou d'un point chaud dans la surface comme contre Bastia. »
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Toulouse n'a plus battu Guingamp en Ligue 1 depuis leur premier affrontement, le 26 septembre 1997 (3-0). La suite est à l'avantage des Guingampais : 4 nuls et 6 victoires, dont la dernière le 21 novembre (2-0). « Après le match aller, on les avait mis à 10 points, se souvient Jocelyn Gourvennec. Aujourd'hui, ils sont revenus dans la partie. C'est une équipe qui est capable, collectivement comme individuellement, de faire des différences. Elle a une envie naturelle d'attaquer, par les joueurs qui la constituent. Ce sera un match ouvert ».
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Autre chiffre encourageant, Toulouse est l'équipe qui réussit le mieux à Mevlüt Erding. L'attaquant a frappé 9 fois contre le Téfécé, plus que contre n'importe quel autre adversaire. Muet lors de ses trois premiers matchs avec Guingamp, le numéro 28 trouvera-t-il enfin la clé ? Sa venue a en tout cas incité Jocelyn Gourvennec à revoir son secteur offensif. Si Erding fait ainsi la paire avec Briand, les couloirs sont actuellement animés par Benezet et Salibur. Un quatuor dont En Avant attend beaucoup. La 17e attaque de L1 (20 buts en 24 matchs) doit se réveiller. Ce sera en tout cas l'une des clés.
TOULOUSE :
Lafont - Somalia, Diop, Tisserand, Matheus - Akpa-Akpro, Doumbia, Machach, Trejo - Ben Yedder, Braithwaite. Remplaçants : Goicoechea, Vidal, Moubandje, Spajic, Blin, Didot, Sirieix, Regattin, Pesic.
GUINGAMP : Lössl - Jacobsen, Kerbrat, Sorbon, Lévêque - Mathis (cap.), Sankharé, Salibur, Benezet - Briand, Erding. Remplaçants : Guivarch, Angoua, Dos Santos, Cardy, Coco, Giresse, Privat.
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