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sur le site internet Ouest France : Le maire du Mans, Jean-Claude Boulard, a adressé vendredi une lettre aux autres maires des villes évoluant en Ligue 2, dont l'AFP a eu copie, afin de demander à la Ligue de football professionnel (LFP) le retour des matches à 20 heures le vendredi, contre 18h45 aujourd'hui.
Il met en avant dans cette lettre «une baisse conséquente des fréquentations» des stades, de l'ordre d'«environ 23%» sur les 10 premières journées de L2, «un fort mécontentement du public et de nos supporteurs» et «de grandes difficultés de circulation à une heure d'encombrements aux abords des stades». «La réduction du public dans des enceintes sportives largement financées par les collectivités locales est tout à fait préjudiciable. Les recettes des clubs de football sur les ventes dédiées sont également fortement impactées», explique-t-il.
Par exemple, la MMArena, stade flambant neuf de 25.000 places inauguré début 2011, n'est rempli qu'à 22,3% cette saison, d'après les chiffres de la LFP, soit une baisse de 10 points par rapport à la saison dernière. «C'est pourquoi, je propose que les maires des vingt villes concernées demandent, par lettre dont copie jointe, à être reçus par le président de la Ligue de Football (Frédéric Thiriez) pour engager un dialogue sur cette problématique», a écrit M. Boulard, maire (PS) du Mans.
Emboîter le pas de SOS Ligue 2
Depuis le début de saison, huit rencontres de L2 sont proposées en multiplex le vendredi sur BeIn Sport, à 18h45, afin de ne pas entrer en concurrence avec le match de L1 que la chaîne diffuse à 20h45. Le collectif SOS Ligue 2, qui rassemble des clubs de supporteurs de la grande majorité des clubs de L2, s'élève également depuis le début de saison contre cet horaire.
«Cet horaire (18h45) n'est pas respectueux des spectateurs. Certains ne peuvent pas se déplacer, et ceux qui le font arrivent en retard à cause des encombrements. Je ne connais aucun autre spectacle culturel ou sportif qui impose à ses spectateurs de venir à 18h45 en semaine», a développé l'édile à l'AFP, joint par téléphone.
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