Avant le déplacement à Nancy, samedi, Sylvain Didot, l’entraîneur d’En Avant Guingamp, est revenu notamment sur l’absence de Frantzdy Pierrot. Ligue 2 (25e journée). Nancy - Guingamp, samedi (15 h)Qu’est-ce que l’absence de Frantzdy Pierrot, victime d’une rupture des ligaments croisés et dont la saison est terminée, va changer pour vous ? C’est déjà un des attaquants de l’effectif, donc en nombre on va en pâtir, en sachant qu’il a quand même mis des buts quand il était bien dans sa saison (sept réalisations). Il était un peu moins en réussite dernièrement mais il nous aidait beaucoup et c’était intéressant de l’utiliser, même en cours de jeu. Ça nous pénalise pour la fin de saison.
Jouez-vous différemment sans lui ? Avec lui, c’est un style de jeu différent. Mais on voulait l’utiliser de plus en plus comme un joueur capable de fixer une défense au sol, même si on sait que ce n’était pas toujours propre. Mais il progressait quand même.
Etes-vous satisfait de l’investissement des jeunes ? Souleymane Anne est venu deux fois avec nous, il n’avait pas joué avec la réserve le week-end dernier. Ervin (Taha) vient régulièrement depuis une quinzaine de jours. Si je n’étais pas satisfait, ils ne seraient pas revenus.
À lire sur le sujet En avant Guingamp : de nouveaux visages à découvrir Quel regard portez-vous sur Nancy ? C’est une équipe très bien organisée qui optimise bien son potentiel. Elle est invaincue à domicile, ça veut tout dire. A nous de faire en sorte de capitaliser sur nos derniers résultats. Il faut que ces matchs-là nous permettent de définitivement basculer sur le haut de tableau.
La série de cinq matchs à venir face à des formations moins bien classées (Nancy, Sochaux, Le Mans, Rodez, Niort) n’est-elle pas l’occasion, justement, d’enchaîner enfin ? On aurait pu, déjà, être mieux classé sur la reprise de janvier. On est à la recherche perpétuelle de régularité et d’une grosse série. Il n’y a que ça qui nous permettra de recoller aux cinq premières places. Nous sommes sur trois matchs sans défaite, il faut absolument continuer.
Vous allez quand même jouer Le Mans, Rodez… Le Mans, qui joue sa survie, sera aussi difficile à jouer que Lorient qui joue la montée. Evidemment, il y a un décalage en termes d’effectif, de classement. Car il y a aussi la manière dont on peut l’aborder. On a montré qu’on était capable de gagner tous les matchs… et d’en perdre certains qu’on ne voulait pas non plus. On va rester mesuré et s’attacher d’abord à ne penser qu’au match suivant. On ne peut pas voir plus loin. Quand on a une équipe très régulière, qui affiche un sens de l’organisation bien défini, oui, on peut regarder à plus long terme. Nous, il faut qu’on s’arrête à Nancy.
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