"le télégramme "....
Quatrième défaite en huit rencontres pour Guingamp ! C’est énorme pour un prétendant à la montée. Entre manque de plaisir, animation offensive défaillante et des choix contestables, les Guingampais ont sombré, à Caen (1-0). 1 Le football, c’est du plaisir
Tous les footeux ont démarré le football pour prendre du plaisir. Et Guingamp déroge à cette règle en ce moment. Face à Caen, ils ont joué avec le frein à main. Sans prise de risque, sans dépassement de fonction. Amorphes, les coéquipiers de Philippe Sampaio ont joué la rencontre sur le même rythme. Ils n’ont rien tenté, si ce n’est les deux entrants Jérémy Livolant et Matthias Phaeton de manière infructueuse « Ils ont vécu des périodes très difficiles mais c’est fini maintenant, il faut s’éclater sur un terrain. La semaine, ça se passe très bien, » tentait d’expliquer l’entraîneur de Guingamp. Mais en match… C’est pour l’instant plus compliqué.
2 Une équipe qui a reculé
Après une première mi-temps équilibrée où Caen l’a emporté aux points, Guingamp a reculé dès l’heure de jeu. Recroquevillés dans leurs seize derniers mètres, les Costarmoricains ont subi les multiples assauts des Caennais (18 tirs, dix corners). Si Enzo Basilio a longtemps repoussé l’échéance (35’, 59’, 84’), le portier s’est avoué vaincu sur la belle frappe enroulée de Jessy Deminguet (92’). « C’est dommage pour le garçon qui a sorti un très bon match » soufflait l’entraîneur des rouges et noir. Problème physique ou mental ? Difficile de trouver une réponse. « Quand tu perds trop vite le ballon, tu recules, c’est logique. Nous n’avons pas été bons dans son utilisation » pestait-il.
3 Un manque d’allant offensif
Deux occasions franches et c’est à peu près tout pour Guingamp, ce samedi à Caen. Une par Matthias Phaeton (82’) qui se l’est créé tout seul. Une autre par Yeni Ngbakoto dans les derniers instants du match où Rémy Riou s’est interposé grâce à une claquette. Malgré les nombreuses possibilités en attaque, l’animation offensive manque d’allant et d’automatisme. Peu de courses, de verticalité et du déchet technique expliquent ces difficultés. Et aussi de la folie pointée par le capitaine Jérémy Sorbon. « On ne met pas l’adversaire en difficulté. Il faut mettre des centres, frapper et enchaîner une, deux, trois fois. On le fait seulement par séquence » expliquait le défenseur central. Cette folie, Caen a réussi à la mettre dans la dernière demi-heure autour de l’ancien Brestois Yoann Court, décisif sur le but.
4 Des choix qui questionnent
Sur sa composition d’équipe et ses changements, les choix de Mécha Mazdarevic oscillent entre des décisions payantes et contestables. Installer dans le onze le gardien Enzo Basilio et le milieu de terrain Baptiste Roux s’avère payant. Mais se priver de Jérémy Livolant et Matthias Phaeton interpelle. Densifier son milieu de terrain à l’heure de jeu avec Guessouma Fofana également. Qui n’est pas exempt de tout reproche sur le but (92’). Au grand dam de certains supporters, Sikou Niakaté, de retour de suspension, n’était pas sur le terrain au coup d’envoi. Et il est entré bizarrement au poste de latéral gauche (83’). Pour les dix dernières minutes, Pedro Rebocho a lui évolué sur l’aile gauche. Peu inspiré, le coach bosnien a pesé malgré lui sur la quatrième défaite de son équipe en huit rencontres.
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