le télégramme devrait interroger les VRAIS SUPPORTERS qui sont abonnés fidèles depuis des décennies et non ces FOOTIX qui bavent sur tous les réseaux .........................
Huis clos oblige, les supporters guingampais ne verront pas leur équipe affronter Sochaux, ce samedi. Une frustration pour la plupart. Un soulagement pour les plus déçus d’entre eux. Il y a, chez eux, une forme de fatalisme. Plongés dans l’isolement du confinement, les supporters guingampais ne garniront pas le Roudourou, samedi, et pendant, au moins, le mois qui vient. Mais, déjà, la jauge limitée à 5 000 spectateurs et les mesures de distanciation en vigueur depuis le début de saison avaient éteint leur entrain. « Ce huis clos, malheureusement, ne change pas grand-chose pour nous, explique Lucas Le Bour, le président du Kop Rouge. On avait décidé de mettre fin aux animations dans la tribune tant que les mesures sanitaires nous empêcheraient de le faire ».
À lire sur le sujet En Avant Guingamp. Mécha Bazdarevic : « Jouer sans son public est un handicap ici » La limitation à 4 500 abonnés avait même écarté du Roudourou une partie des 300 membres de l’association. « Ces mesures de restriction éloignent encore la date de notre retour, estime Lucas le Bour. Ça va être compliqué de revenir avant la fin de l’année (civile) ».
« Faire honneur au maillot » En attendant, lui n’attend rien de plus des joueurs qu’« ils se battent et fassent honneur à leur maillot ». D’autres sont encore plus circonspects, déjà lassés par les prestations du début de saison. « Ce huis clos, c’est presque du soulagement, avoue Franck Baudouin, actif sur les réseaux sociaux. On commençait à aller au stade en traînant des pieds ».
Le graphiste installé en centre-Bretagne l’avoue : « Le plus dur, c’est de ne jamais savoir à quel match on va assister ». Parfois fringants, comme lors de leur deuxième mi-temps contre Auxerre (2-0), les Guingampais ne sont jamais à l’abri de sombrer. Comme samedi dernier à Caen (0-1).
Les ambitions du début de saison sont déjà loin. L’entraîneur a changé, la direction aussi. « Avant de viser quelque chose, il faut d’abord que l’on redevienne un club stable et serein », soutient Lucas Le Bour. Le constat, à ce jour, est celui-ci : « Aujourd’hui, dit Franck Baudouin, on se retrouve à viser le milieu de tableau ». Et avant de recevoir Sochaux, ses illusions sont aussi fines : « Ça sent le match nul ! Peut-être même le 0-0 ! ».
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